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@ -12,10 +12,15 @@ M. l'abbé Blanquart, curé de la Saussaye fait un exposé.
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# LE «BETHLEEM» D'AUBEVOYE
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Parmi les noms de lieu que le monde chrétien emprunta à la Palestine, celui de Bethléem, pour la fréquence de son emploi, occupe sans doute le premier rang. Un village de Wurtemberg, un autre de Belgique, un troisième du canton de Berne, dans la Confédération helvétique, puis, aux États-Unis, plusieurs villes, une foule de bourgades et de hameaux l'ont successivementadopté. A cette liste, il convient de joindre celle des établissements reli- gieux qui s'honorèrent de porter un si beau titre, une maison de moniales de l'ordre de Saint-Augustin, près de Mons en Hainaut, un couvent de Clarisses, à Gand, et l'abbaye bénédictine de Ferrières en Gàtinais non loin de laquelle, sur le territoire de Chàteau-Landon, les Templiers tinrent jadis un fief pareillement désigné. Enfin, on sait qu'à la suite des irrémédiables désastres qui causèrent la perte du jeune royaume de Jérusalem les évêques de Bethléem-Ephrata, chassés de leur siège, vinrent chercher un refuge et fixer leur résidence dans l'hôpital à eux légué par la sage prévoyance des ducs de Nevers, à Pantenor, un quartier suburbain de Clamecy, dorénavant appelé le faubourg et la Maison-Dieu de Bethléem.
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Parmi les noms de lieu que le monde chrétien emprunta à la Palestine, celui de Bethléem, pour la fréquence de son emploi, occupe sans doute le premier rang. Un village de Wurtemberg, un autre de Belgique, un troisième du canton de Berne, dans la Confédération helvétique, puis, aux États-Unis, plusieurs villes, une foule de bourgades et de hameaux l'ont successivement adopté.
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A cette liste, il convient de joindre celle des établissements religieux qui s'honorèrent de porter un si beau titre, une maison de moniales de l'ordre de Saint-Augustin, près de Mons en Hainaut, un couvent de Clarisses, à Gand, et l'abbaye bénédictine de Ferrières en Gàtinais non loin de laquelle, sur le territoire de Chàteau-Landon, les Templiers tinrent jadis un fief pareillement désigné.
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Enfin, on sait qu'à la suite des irrémédiables désastres qui causèrent la perte du jeune royaume de Jérusalem les évêques de Bethléem-Ephrata, chassés de leur siège, vinrent chercher un refuge et fixer leur résidence dans l'hôpital à eux légué par la sage prévoyance des ducs de Nevers, à Pantenor, un quartier suburbain de Clamecy, dorénavant appelé le faubourg et la Maison-Dieu de Bethléem.
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Tout autres furent, à Aubevoye (1), les origines de l'église ou chapelle de Bethléem dont la création est due à un oncle paternel de Henri IV, ce cardinal de Bourbon que les Ligueurs lui opposèrent un moment, après l'avoir proclamé roi sous le nom de Charles X.
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Archevêque de Rouen de 1350 à 1590, le prélat, qui faisait élever, dès 1563, près de son château de Gaillon, les murs de la future Chartreuse de Notre-Dame de Bonne-Espérance, devenue plus tard la Chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon (2), voulut posséder, aux portes de sa seigneuriale demeure, une fidèle image de l'humble et pauvre étable de Judée. Voici comment les faits sont racontés par un des rédacteurs du cartulaire (3) : « La piété de notre fondateur luy ayant inspiré le dessein de hastir, auprès de son chasteau de Gaillon, une église semblable à celle que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, avoit fait hastir à Bethléem, au mesme endroit où est né le Sauveur du monde, il envoya un architecte en la terre sainte pour en lever le plan et en prendre la grandeur, la hauteur et la figure. L'architecte étant de retour, il se trouva quil n'avoit pas bien pris ses mesures et qu'on ne pouvoit pas s'en servir pour faire l'édifice désiré.
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Archevêque de Rouen de 1350 à 1590, le prélat, qui faisait élever, dès 1563, près de son château de Gaillon, les murs de la future Chartreuse de Notre-Dame de Bonne-Espérance, devenue plus tard la Chartreuse de Bourbon-lez-Gaillon (2), voulut posséder, aux portes de sa seigneuriale demeure, une fidèle image de l'humble et pauvre étable de Judée.
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Voici comment les faits sont racontés par un des rédacteurs du cartulaire (3) : « La piété de notre fondateur luy ayant inspiré le dessein de hastir, auprès de son chasteau de Gaillon, une église semblable à celle que sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, avoit fait bastir à Bethléem, au meme endroit où est né le Sauveur du monde, il envoya un architecte en la terre sainte pour en lever le plan et en prendre la grandeur, la hauteur et la figure. L'architecte étant de retour, il se trouva quil n'avoit pas bien pris ses mesures et qu'on ne pouvoit pas s'en servir pour faire l'édifice désiré.
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« Cet accident ne refroidit point la dévotion de notre fondateur. Il y renvoya une seconde fois et, le voyage ayant mieux réussi, il fit bastir, suivant les modèles qu'on avoit apportez, sur la coste, près les murs du parc du chasteau, laquelle regarde la Chartreuse, cette église que l'on nomme Bethléem et qui a donné le nom au triège dans lequel elle est, c'est-à-dire aux terres des environs ».
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@ -34,7 +39,7 @@ Les désirs du cardinal se limitèrent à obtenir une copie de l'étable de Beth
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De part et d'autre les dimensions, comme l'orientation de l'est à l'ouest, sont identiques.
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L'absidiole où, là-bas, sous la table d'autel, brille l'étoile radiée d'argent sur laquelle court l'inscription connue
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L'absidiole où, là-bas, sous la table d'autel, brille l'étoile radiée d'argent sur laquelle court l'inscription connue :
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*HIC DE VIRGINE MARIA JÉSUS CHRISTUS NATUS EST*
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