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date: '2021-05-24T08:50:07'
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li-id: 6802516033795051520
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li-url: https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_transition-%C3%A9nerg%C3%A9tique-la-tour-eiffel-%C3%A9clair%C3%A9e-activity-6802516033795051520-jx9O
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title: CHANGE_ME 783
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Cet article de jila Varoquier dans Le Parisien n'est pas en libre accès. Mais le sont les 3 premières phrases du chapô, dans lequel l'hydrogène est qualifié d'énergie renouvelable. Il faut aller dans le corps de l'article pour que l'on rappelle la réalité : l'hydrogène, aujourd'hui, est fabriqué à 95% dans le monde avec des énergies fossiles (le pourcentage n'est pas donné, mais ca c'est un détail).
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Le premier procédé (et à peu près le seul utilisé en France) est le "steam methane reforming", qui schématiquement consiste à faire 2*H20 + CH4 -> 4*H2 + CO2 (rappelons que CH4 est le méthane, constituant principal du gaz naturel).
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Cette réaction est endothermique, c'est-à-dire qu'elle nécessite un apport d'énergie sous forme de chaleur. Cette chaleur est amenée, en pareil cas, par la combustion du gaz qui n'est pas utilisé comme matière première. L'ensemble n'est ni renouvelable (enfin il l'est si on patiente 50 millions d'années, temps de formation du gaz fossile !) ni décarboné (10 tonnes de CO2 par tonne d'hydrogène).
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Il aurait été souhaitable que le chapô ne présente pas comme une réalité d'aujourd'hui ce qui n'est qu'un rêve pour demain, qui ne sera jamais atteint à la bonne échelle.
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