--- date: '2021-11-12T15:02:55' li-id: 6864940565331492864 li-url: https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_la-cop-26-sengage-%C3%A0-recycler-les-promesses-activity-6864940565331492864-Yjri title: CHANGE_ME 504 --- Dans la série "il vaut parfois mieux en rire qu'en pleurer", le Gorafi propose un bilan de la COP qui en vaut bien un autre... et qui, hélas, est en plus relativement exact. Rappelons que la seule COP qui ait vraiment produit des résultats est celle de Copenhague, où sont nés les 2°C de limitation de la température, le fonds vert, la clause de dommages, et en fait toutes les dispositions de l'accord de Paris. Et ces résultats ont été obtenus parce que cette COP très particulière a été le théâtre d'une espèce d'OPA du G20 sur les Nations Unies pendant la nuit du Jeudi au Vendredi de la 2è semaine. Ironie de l'histoire, cette COP unanimement qualifiée d'échec a été en fait la seule disruptive. L'avis du Gorafi sur la COP 26 en vaut donc bien un autre, et n'est peut-être pas le plus inapproprié qui soit ! Si nous voulons que cela change, c'est devant notre porte qu'il faut commencer à agir, car le processus onusien de la Convention Climat n'est en fait pas piloté par un chef (le président de la COP distribue la parole, mais ne propose pas de projets de résolutions rédigés de son propre chef, un peu comme le ferait un syndic de copropriété). La COP entérine ce que les états adhérents au traité disent être prêts à faire. La COP sera donc réussie le jour où les Etats participants auront l'absolue certitude que le problème est en train de se régler chez eux à la bonne vitesse. D'ici là, il serait dangereux de faire d'une "COP réussie" le seul signal qui déclenche le passage à l'action.