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date: '2021-03-17T16:52:47'
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li-id: 6777995126535938048
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li-url: https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_les-grandes-m%C3%A9tropoles-bient%C3%B4t-un-monde-activity-6777995126535938048-vpLw
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title: CHANGE_ME 892
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Dans les villes, il y a du monde. Les êtes humains, entre autres choses, utilisent de l'eau : pour boire, certes, mais aussi pour se laver, ou laver leurs affaires, ou évacuer leurs déjections, faire fonctionner des activités économiques, nettoyer les trottoirs, et j'en passe...
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Quand il y a vraiment beaucoup de monde, ou que le climat ne s'y prête pas, l'eau qui tombe du ciel ou qui passe dans le fleuve d'à côté n'y suffit pas. Alors nous faisons les shadoks : nous pompons.
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Quand l'eau est prélevée dans des structures rocheuses fragiles, le fait d'enlever le liquide sous pression conduit à des phénomènes de compactage (comme avec certains réservoirs de gaz naturel), et si l'aquifère est sous la ville, la ville... s'affaisse. Ce phénomène conduit par exemple Jakarta à s'être enfoncée de 2,5 m en 10 ans, et l'essentiel de la ville pourrait passer sous les eaux d'ici 2050...
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Ce processus, lorsqu'il concerne une ville côtière (et il y en a beaucoup), se rajoutera évidemment à la hausse du niveau de la mer venant du changement climatique. Pour l'enrayer, il faut arrêter de pomper. Et quand c'est une très grosse ville, c'est très difficile. Question : que faire des très grosses villes dans un monde contraint ? |