jancovici-updates/true_content/posts/2021/08/change-me-636.md
2023-02-19 11:56:01 +01:00

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En s'inspirant du titre d'un livre célèbre de Rachel Carson, intitulé Silent Spring (https://lnkd.in/d84vyuKt), et qui évoquait un printemps devenu silencieux parce que les oiseaux ne seraient plus là pour chanter à cause de notre pression sur la biodiversité (ce qui est malheureusement l'évolution en cours), la Banque de France publie un "working paper" sur l'empreinte biodiversité des obligations détenues par le système financier français : https://lnkd.in/dmD4p-gg
La méthode retenue est de calculer l'empreinte biodiversité de chaque émetteur des obligations détenues par les acteurs du système financier français, de rapporter cela à l'obligation, puis d'agréger cette empreinte au niveau du portefeuille global.
La Banque de France a fait cela en utilisant la méthode BIA-GBS développée par Carbon4 Finance sur la base d'une méthodologie de CDC BIODIVERSITÉ.
On note dans le document le § suivant :
"An interesting feature of the BIA-GBS methodology is that, for climate change pressure, it does not use the average greenhouse (GHG) emissions intensity of turnover in the sector-region pair in which the company operates (...). Instead, it uses recalculated GHG emissions for each issuer, taken from an in-house database developed by Carbon4 Finance called Carbon Impact Analytics (CIA), which makes it possible to obtain a biodiversity footprint that is more accurate for each company. The CIA database provides Scope 1, 2 and 3 GHG emissions. They are obtained with a bottom-up approach, by collecting physical output data (published by companies in their annual, financial or environmental reports) and translating it into tons of CO2."
Nous sommes évidemment ravis que la Banque de France utilise nos données pour cette première sur la biodiversité, même si ce n'est qu'un premier pas et que maintenant il faut "faire quelque chose" de cette information !