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2021-10-23T07:22:55 | 6857577045224919040 | https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_taxe-auto-sur-le-poids-interview-de-nicolas-activity-6857577045224919040-kvyk | CHANGE_ME 536 |
Les voitures vendues en Europe ont pris en moyenne 10 kg par an depuis 50 ans. Certes le renforcement de la sécurité passive a joué un rôle, mais le confort et l’automatisation aussi, sans parler de l’augmentation de la taille et de la puissance.
Dans une interview à Carbone 4, Nicolas Meilhan plaide en faveur d'une fiscalité basée sur poids des véhicules, et qui vient s'ajouter au bonus-malus basé sur le CO2. Questionné sur la redondance (un véhicule plus lourd est normalement aussi plus émissif), il répond ceci :
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Le malus au poids, qui entre en vigueur en 2022, a été un prétexte pour moins durcir le malus CO2. Du coup il devient d'autant plus nécessaire.
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Au niveau européen, les obligations à respecter par les constructeurs sur les émissions à l’échappement sont définies pour partie par kg de masse, encouragent ces derniers à faire des grosses voitures ! De plus, la réglementation européenne ne prend pas en compte les émissions de fabrication, en gros proportionnelles à la masse du véhicule. Le malus au poids vient là aussi corriger ce biais.
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Pour les émissions d'utilisation, le nouveau protocole d’homologation (WLTP) est plus réaliste que l’ancien (NEDC), mais minore encore - de l’ordre de 20 à 25 % - la réalité. Il est moins facile de "s'arranger" sur le poids.
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Enfin un tel malus au poids s'appliquant aussi aux véhicules électriques, cela aidera à dissuader les constructeurs de faire des tanks électriques, ce qui est la tendance actuelle.