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2022-07-18T15:34:52 | 6954820798712840192 | https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_le-salon-a%C3%A9ronautique-de-farnborough-f%C3%AAte-activity-6954820798712840192-enSX | CHANGE_ME 207 |
Les Echos choisissent un jour situé en plein milieu d'une canicule sévère touchant la France - il va faire 40°C en Bretagne nord aujourd'hui dit Meteo France - pour publier un article célébrant la forte reprise du trafic aérien après le covid.
Rappelons qu'avant covid l'aviation de ligne consommait un petit 10% du pétrole mondial, essentiellement pour se promener. 75% du trafic concerne les loisirs (donc pas vraiment des motifs impérieux), et incidemment même dans le monde professionnel on observe que les déplacements aériens baissent fortement dans les entreprises qui suppriment les miles individuels (ce que peu de patrons osent faire, alors que si le billet est payé par l'entreprise les miles appartiennent à l'entreprise...), preuve que le motif d'un vol professionnel n'est pas toujours impérieux non plus !
Si l'on parle CO2, toute personne prenant un long courrier dans l'année augmente de plusieurs dizaines de % au moins son empreinte carbone individuelle.
L'article ne parle cependant ni de CO2, ni de climat. Il mentionne néanmoins des éléments qui pourraient venir "assombrir l'horizon". Il ne s'agit évidemment pas d'un mauvais jeu de mots avec l'incendie historique en Gironde qui envoie de la fumée à des dizaines de km des foyers (https://lnkd.in/eyWfME7R), mais de la hausse du prix de l'énergie (supposée quand même toujours disponible) ou de la fermeture possible des frontières à cause du covid.
La provocation n'est probablement pas délibérée. Mais quand même....