jancovici-updates/true_content/posts/2021/03/change-me-886.md
2023-02-19 11:56:01 +01:00

1.5 KiB

date li-id li-url title
2021-03-21T12:37:56 6779380542941995008 https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_mobilit%C3%A9-bas-carbone-l%C3%A9tat-veut-arriver-activity-6779380542941995008-mIjE CHANGE_ME 886

Il y a les paroles, et il y a les actes. Et, depuis le début des grands discours et des objectifs de cadrage en matière de climat, les deux ont une envie féroce de ne pas être raccord, quel que soit le secteur où l'on porte le regard, ou presque.

C'est cet air hélas connu, appliqué au domaine du transport, qu'entonne cet article de Carbone 4. Après avoir comparé ce qui est entrepris avec le "minimum syndical" qui serait nécessaire pour aller à la bonne vitesse, il conclut en expliquant que l'écart entre discours martiaux et actes insuffisants n'est pas près de se résorber avec un état qui doit - va - rehausser ses objectifs en matière de réduction des émissions.

En effet, l'ambition européenne - pas plus cohérente avec les politiques sectorielles ou transversales quand on regarde dans le détail - étant devenue plus forte (-55% d'émissions en 2030 !), la France devra revoir son objectif national à la hausse... et en sera donc encore plus loin.

Rappelons que, à cause de l'inertie du CO2 dans l'air, agir au moment où le climat commence à "devenir insupportable" ne sert plus à rien pour éviter que l'adversité n'augmente encore ensuite. Ce n'est pas "prévenir ou guérir", mais plutôt "prévenir ou souffrir" qu'il faut avoir en tête.