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| 2021-04-18T15:54:05 | 6789576767364448256 | https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_palm-oil-activity-6789576767364448256-asL- | CHANGE_ME 836 |
Faut-il se passer d'huile de palme ? Pour beaucoup d'environnementalistes, la réponse est entendue : c'est oui. Cet article très intéressant (et très bien sourcé) de Our World in Data suggère que la réponse est moins simple que cela.
Tirée par la demande de l'agroalimentaire, des cosmétiques et shampoings, des produits d'entretien, et maintenant des automobilistes pour substituer du diesel, la consommation d'huiles et graisses végétales a été multipliée par 8 en 50 ans dans le monde.
La question posée par l'autrice de cet article est la suivante : la situation aurait-elle été meilleure si la même demande avait été satisfaite sans huile de palme ? Et la réponse est... probablement pas, car le palmier fournit 6 fois plus d'huile à l'hectare que le tournesol et 10 fois plus que le soja.
Cet article donne également la répartition des surfaces sur lesquelles les plantations de palmiers prennent place. La forêt primaire ne représente qu'une petite fraction des nouvelles surfaces. C'est toujours trop, mais ce n'est pas le seul cas de figure possible.
La conclusion de cette analyse est assez simple : si l'on veut éviter la déforestation, c'est du côté de la baisse de la demande qu'il faut travailler. Penser qu'il suffit de remplacer le palmier par autre chose est inexact.