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2021-05-21T07:25:18 | 6801407529000693760 | https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_face-%C3%A0-lurgence-climatique-ladaptation-activity-6801407529000693760-OKcR | CHANGE_ME 786 |
Deux chercheurs (Magali Reghezza, par ailleurs membre du Haut conseil pour le climat) et Robert Vautard, directeur de l'Institut Pierre Simon Laplace) publient dans The Conversation un article appelant à accélérer sur l'adaptation et la résilience face au changement climatique.
La durée de vie d'un surplus de CO2 dans l'atmosphère a une conséquence majeure : non seulement le système climatique ne peut pas être "remis dans son état de 1900", mais en outre la dérive va continuer à l'avenir quoi que nous fassions sur les émissions.
C'est à partir de 2050, en gros, que l'évolution du système va reféleter de manière significative ce que nous ferons, ou pas, à partir de maintenant. Ce qui est en jeu est de limiter la dérive, mais l'inverser est impossible.
Le climat de 2030 sera donc inexorablement plus inconfortable que celui de 2020, et celui de 2040 plus inconfortable que celui de 2030. Ni la 5G, ni l'extension de Roissy, ni la hausse du CAC 40, ni la baisse du chômage, ni la fin du coronavirus (si elle arrive) ne résolvent spontanément ce problème.
Les auteurs disent, à raison, qu'il est urgent de s'en occuper BEAUCOUP plus sérieusement. Lorsque les ennuis non gérables seront là, la seule certitude sera alors qu'ils deviendront pires avec le temps.