1.5 KiB
date | li-id | li-url | title |
---|---|---|---|
2021-05-16T15:12:27 | 6799713148472446976 | https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_dans-un-article-publi%C3%A9-dans-le-journal-cell-activity-6799713148472446976-QvXc | CHANGE_ME 794 |
Dans un article publié dans le journal Cell, des chercheurs évaluent le risque de faire sortir la production agricole et l'élevage actuels de la zone dans laquelle des activités de cette nature sont possibles : https://lnkd.in/dH77ZC7
Les zones terrestres sont référencées en fonction de la température, des précipitations et de l'évapotranspiration (triangle de gauche de la figure).
La méthode consiste à voir, en fonction du scénario d'émission, la fraction des systèmes agricoles actuels qui se retrouveraient placés dans des zones où actuellement, sur terre, il y a des déserts ou des conditions trop maigres pour des cultures (genre steppe).
En 2100, avec un scénario haut, un tiers de la production mondiale de nourriture pourrait se retrouver "hors zone du possible". En limitant le réchauffement à 1,5 °C (ce qui est proche de l'impossible hélas) on limiterait le risque à 2% de la production.
Evidemment ces chiffres sont à prendre avec précaution. Evaluer le comportement du vivant à l'avenir ne relève pas de la simple physique, et par ailleurs tracteurs, engrais et phytosanitaires devraient se faire plus rares, car ils viennent des énergies fossiles. Mais clairement le risque est fort d'avoir de gros problèmes alimentaires.