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2021-08-01T15:32:02 | 6827621944750313472 | https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_les-d%C3%A9fis-de-lanthropoc%C3%A8ne-au-del%C3%A0-des-activity-6827621944750313472-bE3a | CHANGE_ME 672 |
Quand il est question de transports, de logements ou d'industrie, chacun(e) voit bien qu'il peut y avoir des actions qui sont compatibles avec une baisse des émissions de gaz à effet de serre, et d'autres qui le sont moins.
Mais quand il est question de recherche ? La question se pose tout autant, selon Jean Colcombet, auteur d'une tribune récemment parue dans Le Monde (avec, comme souvent pour ce journal, un titre qui a été changé par la rédaction, sans demander son avis à l'auteur, et sans en informer le lectorat, raison pour laquelle il est si mauvais - le titre, pas l'article :) ).
Dans un monde en décrue énergétique, et donc en contraction de moyens matériels, il faudra se poser plus encore la question de savoir quelle recherche nous entendons privilégier, car il n'y en aura pas pour tout le monde. C'est bien parce que les machines assurent à notre place les fonctions productives "matérielles" que cela nous a libéré du temps pour avoir, entre autres, des activités de recherche.
Disons le autrement : dans un monde en décrue énergétique, il est peu probable que les moyens pour la recherche augmentent. C'est peut-être désagréable à entendre, mais il serait sage de s'organiser en conséquence. Les premiers à se poser la question de "comment continuer à être utiles dans ce contexte", et "à quoi utiliser les moyens tant qu'il y en a encore" devraient être les chercheurs eux-mêmes, plaide l'auteur de la tribune.