jancovici-updates/true_content/posts/2022/04/change-me-306.md
2023-02-19 11:56:01 +01:00

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title: CHANGE_ME 306
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L'ozone, selon l'endroit où il se trouve, nous l'aimons beaucoup ou pas. Dans la haute atmosphère, ce gaz de formule O3 nous est précieux : il a le bon goût d'intercepter les ultraviolets les plus durs que notre astre du jour nous envoie avec le reste de son rayonnement.
Sa diminution dans la stratosphère est une mauvaise nouvelle, et c'est pour cela que le Protocole de Montréal, entré en vigueur début 1989, a contraint les pays signataires à ne plus utiliser des gaz appelés CFC (chloro-fluoro-carbures), dont la dégradation dans la stratosphère conduisait à y diminuer la teneur en ozone. Ces CFC étaient employés dans les circuits de réfrigération, comme gaz expanseurs de mousses, et comme gaz propulseurs dans les bombes aérosols.
Mais l'ozone est aussi présent dans la basse atmosphère, où nous découvrons une autre facette de ce même gaz : nous voyons alors qu'il s'agit d'un oxydant très agressif, dont nos poumons (et les plantes) n'apprécient pas du tout la présence. Et il s'agit aussi d'un gaz à effet de serre (ce gaz possède donc des raies d'absorption à la fois dans l'infrarouge terrestre et dans l'ultraviolet solaire).
Le réchauffement climatique va accroître sa concentration dans la basse atmosphère, ce qui va augmenter la mortalité prématurée qu'il engendre et diminuer la croissance des plantes. Ce n'est pas très réjouissant mais autant être prévenu : cet article de Carbone 4 vous présente cette conséquence de la dérive climatique développée dans le dernier rapport du GIEC, et suggère quelques pistes pour parer au mieux les ennuis à venir.