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2021-04-02T06:49:17 | 6783641457522704384 | https://www.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_climate-change-consumer-pose-growing-threat-activity-6783641457522704384-wwE5 | CHANGE_ME 864 |
4 arbres par personne et par an : c'est, selon un article de Nature (https://lnkd.in/dQdn3Jy ; seul l'abstract est en libre accès) relayé par la BBC, la déforestation induite par la consommation des pays du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), essentiellement importée.
C'est pour faire pousser du chocolat, du café, des avocats, des palmiers à huile, du soja, du caoutchouc ou du sésame que les arbres des forêts primaires sont supprimés, et les zones concernées étaient souvent des lieux de haute biodiversité avant d'être converties aux cultures destinées à l'exportation vers les pays "riches".
Mais même en Chine et en Inde, la déforestation importée représente un arbre par personne et par an. Et, selon les chercheurs, la croissance économique augmente cette déforestation importée.
La solution évoquée par les chercheurs est à la fois simple et très contrariante pour le discours économique classique qui ignore l'environnement : au lieu de payer les pays tropicaux pour leurs cultures à l'exportation, il faut les payer pour la conservation des forêts (sans plus de chocolat ou de viande pour autant). Qui est prêt à y consacrer une partie de ses impôts ?